PAUL DELVAUX MUSEUM - Erratum - Quelques trésors d’automne ????????
Quelques trésors d’automne Petite sélection des pépites apparues dans les ventes publiques récentes révélant la diversité de l’œuvre de Paul Delvaux.
– Prochainement en vente –
Vente 24.10.25 / Lot n° 12
Femme à la rose, 1936
Œuvre surréaliste chez Sotheby’s Paris
Cette œuvre met en scène une femme élégante qui, courbée, tend la main vers un rose émergeant du plancher. Au loin, le regard est attiré par une percée lumineuse donnant vue sur les montagnes. Cette scène inattendue et surréelle combine des éléments hétérogènes qui, ainsi assemblés, favorisent la magie poétique recherchée par l’artiste.
Composition, 1945
Révélation inattendue chez Sotheby’s, New York
Au revers de cette magistrale Composition de 1945, se trouve une composition antérieure datée de novembre 1931.
Manquant de matériel, Delvaux a récupéré une ancienne toile pour en peindre une nouvelle. Malgré la couche blanche qui la recouvre, on devine une composition inédite non référencée dans le catalogue raisonné. Elle semble se rapprocher d’un autre tableau recensé comme détruit L’Homme orchestre (1932).
Espérons que le nouvel acquéreur entreprendra le travail de restauration nécessaire à la révélation complète de cette œuvre encore cachée !
Les Démons de minuit, 1968
Œuvre surréaliste chez Sotheby’s, Paris
Ce dessin de juillet 1968, travaillé à l’encre de Chine à la plume, décrit une scène intime d’allégresse où les corps s’entremêlent tandis que chaque protagoniste est happé par une sorte d’exaltation intérieure.
Rachelle Van Hecke au violon, 1956
Chez De Vuyst (Lokeren)
Ce dessin sensible dresse le portrait d’une jeune fille jouant du violon, probablement de la famille de Jean-Christophe Van Heck, violoniste et ami de Paul Delvaux qui posa pour lui à l’occasion.
Cette belle aquarelle de plage réalisée en période de guerre
fait écho à certaines des œuvres actuellement exposées au
Musée Paul Delvaux de St Idesbald.
Le titre Miami Plage évoque probablement une zone ou
un immeuble situé en front de mer à Middelkerke.
Cette aquarelle et encre de Chine est le dessin préparatoire
de l’huile Les Lampes (1937) conservée dans les collections
de l’Art Institute de Chicago.
Le dessin fit, lui, partie de la collection de Sir Herbert
Edward Read (1893-1968), historien de l’art anglais.
Comme il est de coutume avec Delvaux, la comparaison entre
l’œuvre sur papier et la toile nous éclaire sur son processus créatif.
La Caissière du Musée Spitzner, ca 1932
Chez Archambeau, Liège
Ce joli dessin éclaire la façon dont Delvaux s’empare du papier pour s’approprier un thème et le développer à l’envi. Ici, l’artiste s’attarde sur la figure de la caissière liée à l’univers du Musée Spitzner tel qu’il se plut à le décrire. Cette étude à l’encre de Chine fait écho au célèbre tableau de la Vénus endormie I - dans sa première version datée de 1932 – où elle n’apparaît plus de face mais de profil.